Périodes clés
Un authentique manoir breton
Le Manoir de Kerazan est bâti à la fin du XVIe siècle, dans un style typiquement breton. C’est l’une des plus anciennes seigneuries du pays bigouden.
La dynastie Astor
La dynastie des Astor transforme le domaine au XIXe siècle, enrichit sa décoration et y installe son importante collection de peintures d’inspiration bretonne.
L'Institut de France
Depuis 1928 et le legs de son dernier propriétaire,
le Manoir de Kerazan est administré par
l’Institut de France, qui veille à sa sauvegarde
et à sa valorisation.
Notre histoire
Cinq siècles d'Histoire
XVIe et XVIIe siècles
Pendant huit générations, le domaine de Kerazan est la propriété
de la famille de Kerfloux qui fait édifier les premiers éléments du manoir,
dans un style typiquement breton.
XVIIIe siècle
Le domaine passe aux mains de la famille de Rosmorduc qui y entreprend de grands travaux, fait construire un second niveau au manoir
et aménage un parc à l’anglaise de cinq hectares.
1793
Le manoir de Kerazan est confisqué par le tribunal révolutionnaire de Quimper comme bien national.
1847
Le manoir est racheté par un notaire fortuné, Alour Arnoult, qui décide d’en faire une résidence somptueuse. Les plafonds du rez-de-chaussée sont surélevés, la toiture et ses lucarnes modifiées. Sa fille Noémie épouse en 1855 un ancien militaire, Joseph Astor.
1912
Joseph-Georges, fils de Noémie Arnoult et Joseph Astor, est le dernier occupant du manoir. On lui doit notamment la construction en 1912 de toute l’aile gauche qui regroupe les communs.
1928
Joseph-Georges Astor lègue le manoir de Kerazan à l’Institut de France, avec pour souhait qu’un musée ainsi qu’une école d’art appliqué et industriel pour jeunes filles y soient créés.
1932
Le manoir ouvre au public et l’école de broderie voit le jour dans les communs.
1966
L’école de broderie cesse son activité et le manoir se consacre alors pleinement à l’accueil de visiteurs.
La demeure
d'un notable breton
L’enfance de Joseph-Georges Astor est partagée entre une maison bourgeoise à Quimper – ville dont son père est maire – et le manoir de Kerazan, propriété achetée par son grand-père maternel. Des études brillantes le mènent à un doctorat en droit qui le destine à une carrière publique, empêchée par une surdité.
À la mort de son père, en 1901, il est seul héritier à la tête d’une confortable fortune. Grand amateur d’art, il consacre alors le restant de sa vie à l’embellissement du domaine familial, y effectue d’importants travaux, dont la construction de communs dominés par une tourelle avec un belvédère et contenant différents utilitaires : orangerie, fruitier, cellier, pressoir à cidre, bergerie, écurie…
Sans descendance, il lègue le manoir à l’Institut de France, en le chargeant notamment d’y créer une école de broderie pour jeunes filles, qui poursuivra son activité jusqu’en 1966.
L'Édito
Je mesure combien notre mission est cruciale et singulière. Nous ne nous prenons pas pour une institution inclassable ou supérieure, une tour d’ivoire jouissant d’un statut que d’aucuns jugent démodé.
Nous formons, dans nos spécificités, un lieu ouvert où peuvent s’exercer librement les travaux scientifiques, littéraires et artistiques, au service de tous.
C’est en cela que nous sommes une institution républicaine. C’est en cela que la France montre, en nous plaçant sous la protection du chef de l’État, qu’elle est fidèle à elle-même : une grande nation qui garantit la liberté de pensée, de création et de recherche, en dehors des querelles partisanes. Nous voulons scrupuleusement honorer cette confiance que la France nous a accordée.
Tel est bien notre engagement fondateur, celui que Boissy d’Anglas formula dans son discours – certes emphatique mais visionnaire – à la Convention nationale, le 23 juin 1795 : « Nous proposons de créer un Institut national [qui] honore non seulement la France seule, mais l’humanité toute entière, en l’étonnant par le spectacle de sa puissance et le développement de sa force. »
Toutes les conditions sont reunies pour poursuivre et reussir ce projet magnifique, grace a la volonte partagee et a la salutaire concorde de nos six entites (Academies et Institut).
À ma place, désormais, j’y concourrai de toute mon énergie, habité par la conviction que la culture et le savoir font prospérer l’unité, la force et la grandeur d’une nation.
Je mesure combien notre mission est cruciale et singulière. Nous ne nous prenons pas pour une institution inclassable ou supérieure, une tour d’ivoire jouissant d’un statut que d’aucuns jugent démodé.
Nous formons, dans nos spécificités, un lieu ouvert où peuvent s’exercer librement les travaux scientifiques, littéraires et artistiques, au service de tous. C’est en cela que nous sommes une institution républicaine. C’est en cela que la France montre, en nous plaçant sous la protection du chef de l’État, qu’elle est fidèle à elle-même : une grande nation qui garantit la liberté de pensée, de création et de recherche, en dehors des querelles partisanes. Nous voulons scrupuleusement honorer cette confiance que la France nous a accordée. Tel est bien notre engagement fondateur, celui que Boissy d’Anglas formula dans son discours – certes emphatique mais visionnaire – à la Convention nationale, le 23 juin 1795 : « Nous proposons de créer un Institut national [qui] honore non seulement la France seule, mais l’humanité toute entière, en l’étonnant par le spectacle de sa puissance et le développement de sa force. »
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L'ACADÉMIE FRANÇAISE
L'ACADÉMIE DES BEAUX ARTS
L'ACADÉMIE DES SCIENCES
Collections et visites
Depuis 1928, l’Institut de France s’attache à honorer la vision de Joseph-Georges Astor pour son domaine de Kerazan.
Préserver le domaine
L’Institut de France a à cœur de préserver le domaine de Kerazan en l’état laissé par son dernier propriétaire, Joseph-Georges Astor. La visite du manoir constitue ainsi une parfaite occasion de découvrir le quotidien de notables bretons des XIXe et XXe siècles.
Valoriser les collections
La très belle collection de peintures d’inspiration bretonne réunit des œuvres de Louis Désiré-Lucas, Charles Cottet ou Maurice Denis.
Le manoir possède également d’exceptionnelles faïences de Quimper de l’ancienne manufacture Porquier, dont des pièces uniques d’Alfred Beau.
Accueillir le public
Le manoir de Kerazan accueille chaque été les visiteurs désireux de découvrir ses salons, ses collections et son magnifique parc. Le domaine accueille également réceptions, tournages et autres événements toute l’année dans le cadre de privatisations.