Discover
the places
Les lieux
L’Abbaye
cistercienne
Lors de la Renaissance du XIIe siècle, une nouvelle église est édifiée sous l’abbatiat de Guillaume de Donjon, le futur Saint Guillaume. Son porche en appentis s’ouvre au niveau du chevet de l’ancienne église. Les dimensions du nouvel édifice (92mx46m) sont considérables. Elles peuvent être comparées à celles d’une cathédrale.
Cette abbatiale est consacrée en 1219 par de hauts dignitaires de l’Église comme le “chancelier” frère Guérin évêque de Senlis et Foulques, évêque de Toulouse. C’est probablement la première église cistercienne de style gothique ou francilien.
Le chantier commence par l’élévation d’un chevet semi-circulaire, sans absidiole ni déambulatoire, et d’un transept dont les larges croisillons accueillent chacun sept chapelles dont quatre sont de forme hexagonale, dessinant ainsi un plan unique dans l’histoire connue du bâti religieux médiéval. Les travées de la nef sont ensuite élevées successivement.
La chapelle
sainte-marie
La chapelle Sainte-Marie fut aussi nommée « Chapelle royale » (XVIe au XXe siècle) avant de devenir « Chapelle de l’Abbé » pour quelques décennies. Elle retrouve son appellation médiévale après la restauration de 2006.
Selon la volonté de Saint-Louis, elle est édifiée dans le style du gothique rayonnant de la seconde partie du XIIIe siècle pour abriter, en 1262, les reliques d’un compagnon de saint Maurice et celles de sainte Berge. À la Renaissance, Hippolyte d’Este fait peindre à fresque l’intérieur de la chapelle. Il demande au Bolognais Primatice, surintendant des bâtiments du roi, à la fois peintre, architecte et sculpteur, de mettre en lumière le Christ rédempteur né de la Vierge Marie. Une Annonciation occupe toute la contre-façade. Sur les voûtains de la nef sont peints, les Pères de l’Église, les Apôtres et les Évangélistes et au-dessus du rond-point du chœur, les anges tenant les instruments de la Passion.
À partir de 1875, Madame de Vatry fait restaurer la chapelle par l’architecte Édouard Corroyer et les fresques par Paul Balze.
Ce dernier crée des peintures émaillées sur lave pour mettre en lumière la rosace occultée par la fresque.
En 1902, Nélie Jacquemart-André fait déposer ces laves. En 1912, selon ses dernières volontés, elle est ensevelie dans la chapelle « à Chaalis que j’ai tant aimé ». Par la suite, en 1925, l’Institut de France demande au sculpteur Denis Puech une effigie en bronze pour orner le tombeau. Dès son arrivée, Nélie Jacquemart-André avait fait déposer les laves émaillées de Paul Balze qui illuminait la chapelle Sainte-Marie. Elle les offre bientôt au curé de la paroisse voisine. Depuis 2019, elles ornent désormais la façade de l’église Saint-Saturnin de Fontaine-Chaalis.
Le Musée Jacquemart-André
de Chaalis
L’entrée sur le pignon ouest a été aménagée par madame Nélie Jacquemart-André. La Salle des moines nommée auparavant Salle de Chasse vous accueille ensuite. C’est une salle de réception où s’accumulent peintures, sculptures et objets du Moyen Âge et de la Renaissance provenant de l’Europe entière.
La structure du musée a conservé celle d’un bâtiment abbatial avec sa longue galerie, aussi longue que la Galerie des Glaces de Versailles, et ses larges pièces destinées à l’usage collectif des moines du XVIIIe siècle.
La galerie des bustes, la bibliothèque et le salon oriental ont été aménagés par Nélie Jacquemart-André avec le souci d’élaborer à Chaalis « un musée de l’abbaye des rois de France » destiné aux amateurs de l’art et à son histoire.
L’Espace Rousseau
Créé en 2012 lors des célébrations du tricentenaire de la naissance du philosophe. Une nouvelle scénographie permet de découvrir les trois fonds qui constituent la collection Rousseau de Chaalis.
Le fonds Fernand de Girardin (1857-1924) acquis par l’Institut de France en 1924. Il compte environ quatre cents objets d’art, auxquels il faut ajouter plus de cinq cents manuscrits et les six cents livres de la bibliothèque Rousseau.
Le fonds Nélie Jacquemart-André, surtout constitué de bustes et de dessins. La grande collectionneuse, très attachée à la conservation de la nature, porte une attention particulière au Désert et à la « Cabane de Rousseau ».
Le fonds M. Dehaynin, qui représente quatre cents pages du Portefeuille de Madame Louise Dupin, intègre en 1993 les collections de Chaalis.
La centrale
hydroélectrique
En 1807, un nouveau moulin à grains est édifié sur la digue de l’étang de la pêcherie. Dès 1902, Nélie Jacquemart André fait déposer la roue à aubes et installer une turbine dans un fosse, à 6m de profondeur, pour fabriquer de l’électricité. L’installation est complétée par une dynamo, une pompe et un grand tableau électrique en marbre. Dès 1904, 327 lampes électriques illuminaient le château. Abandonnée en 1962, la centrale connaît désormais une seconde vie grâce à la restauration scrupuleuse réalisée par les deux frères Fourreau.
La Roseraie
En 1807, un nouveau moulin à grains est édifié sur la digue de l’étang de la pêcherie. Dès 1902, Nélie Jacquemart André fait déposer la roue à aubes et installer une turbine dans un fosse, à 6m de profondeur, pour fabriquer de l’électricité. L’installation est complétée par une dynamo, une pompe et un grand tableau électrique en marbre. Dès 1904, 327 lampes électriques illuminaient le château. Abandonnée en 1962, la centrale connaît désormais une seconde vie grâce à la restauration scrupuleuse réalisée par les deux frères Fourreau.
La seconde abbatiale est la première église cistercienne de style gothique ou francilien. Le chantier commence par l’élévation d’un chevet semi-circulaire, sans absidiole ni déambulatoire, et d’un transept dont les larges croisillons accueillent chacun sept chapelles dont quatre sont de forme hexagonale, dessinant ainsi un plan unique dans l’histoire connue du bâti religieux médiéval.Les travées de la nef sont ensuite élevées successivement.
L’orangerie
Ce long bâtiment est construit dans la seconde partie du XIXe siècle, sur les ordres de Paméla de Vatry. La grande salle et l’ensemble des différentes pièces adjointes représentent une superficie d’environ 400m2. À noter la porte orientale s’ouvre sur toute sa hauteur pour permettre de faire passer des arbres de grande taille.
Le parc
Le parc actuel, avec ses bassins curvilignes et son canal rectiligne est situé au nord du château. Il correspond en grande partie au jardin aménagé au XVIIIe siècle. Il est organisé selon l’axe du château et se termine par un « Haha », une ouverture, qui laisse la vue se prolonger sans entrave vers les champs et les bois. À la fin du XIXe siècle, le prince Murat lui donne la rigueur d’un jardin « à la française ».
L’Abbaye
cistercienne
Lors de la Renaissance du XIIe siècle, une nouvelle église est édifiée sous l’abbatiat de Guillaume de Donjon, le futur Saint Guillaume. Son porche en appentis s’ouvre au niveau du chevet de l’ancienne église. Les dimensions du nouvel édifice (92mx46m) sont considérables. Elles peuvent être comparées à celles d’une cathédrale.
Cette abbatiale est consacrée en 1219 par de hauts dignitaires de l’Église comme le “chancelier” frère Guérin évêque de Senlis et Foulques, évêque de Toulouse. C’est probablement la première église cistercienne de style gothique ou francilien.
Le chantier commence par l’élévation d’un chevet semi-circulaire, sans absidiole ni déambulatoire, et d’un transept dont les larges croisillons accueillent chacun sept chapelles dont quatre sont de forme hexagonale, dessinant ainsi un plan unique dans l’histoire connue du bâti religieux médiéval. Les travées de la nef sont ensuite élevées successivement.